Wangari Maathai, Dame nature vaillante pour son peuple

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Wangari Muta Maathai, écologiste, biologiste, professeure, vétérinaire, militante politique, prix nobel de la paix en 2004, chevalier de la légion d’honneur en 2006, Wangari était une femme polyvalente qui a toujours eu le sens des priorités et qui n’a jamais eu peur de faire entendre sa voix.

Née le 1er avril 1940, au Kenya, Wangari Maathai était, depuis sa plus tendre enfance, en parfaite harmonie avec la nature. Son père travaillant dans une ferme, elle eut l’occasion de découvrir la diversité des sols qui, plus tard, lui donnera envie de militer pour le respect de la nature.

A l’âge de 8 ans, Wangari entra à l’école primaire catholique, qui lui offrit le privilège de l’instruction qui n’était, à l’époque, pas souvent permis aux petites filles d’acquérir. Elle poursuivit son parcours scolaire au couvent Loreto, l’excellence dont elle fit preuve sur les bancs de l’école, lui permit d’obtenir son baccalauréat et d’avoir accès à une bourse d’étude qui enverra la jeune femme, âgée de 19 ans, étudier la biologie aux Etats-Unis, à l’université de Pittsburg, en 1960. Elle devint ainsi la première femme d’Afrique de l’est à obtenir un master et un doctorat.

En 1977, touchée par le désastre causé par la déforestation qu’a connu le Kenya, Wangari mobilisa le conseil national des femmes du kenya (dont elle sera présidente de 1980 jusqu’en 1987) pour créer la “green belt mouvement” traduit, le mouvement de la ceinture verte. Ce mouvement avait pour objectif de replanter des arbres autour des villes et des villages pour améliorer les conditions de vie des habitant(e)s et palier à la détérioration et à l’appauvrissement des sols, générés par l’exploitation forestière.

Ce mouvement, Wangari Maathai, voulait l’implanter sur toute l’Afrique pour que les Africaines puissent avoir l’avantage de s’émanciper, car en redonnant vie à une productivité agricole naturelle, il devenait possible pour les femmes d’aspirer à des ressources cultivatrices et à la commercialisation de fruits et légumes qui réduirait la famine sur le continent.

A la même époque, elle montra sa sensibilité à l’humanitaire en dirigeant la Croix Rouge kényane.

Son mari, Mwangi Maathai, sûrement jaloux de son succès, lui reprocha le fait d’être trop instruite, imposante, et ambitieuse, blessé dans sa virilité, il prit la décision, en 1979, de divorcer, laissant Wangari seule avec ses trois enfants Waweru, Wanjira et Muta.

A partir des Années 90, Maathai décide d’apporter une pierre de plus à l’édifice, et entre en lutte contre l’autoritarisme du président Kényan de l’époque, Daniel Arap Moi. Son militantisme lui coûta d’être emprisonnée et battue à plusieurs reprises, mais elle ne céda pas. En 2002, elle se présentera aux élections où elle sera élue au parlement avec 98% de voix et c’est ainsi qu’elle deviendra, en 2003, secrétaire d’état de l’environnement.

Wangari Maathai, devint en 2004, la première femme Africaine à recevoir la récompense du prix Nobel de la paix. Récompense qui reconnaissait tous les actions que la grande dame avait mis en place pour son pays, pour son continent, mais aussi, pour la terre entière.

Colonisée par un cancer, Wangari Maathai, décéda le 25 septembre 2011. Elle ouvra, volontairement ou involontairement, la voix à bon nombre de militantes Africaines qui, aujourd’hui, marchent fièrement dans ses pas. Notamment, la célèbre, Vanessa Nakate, activiste climatique Ougandaise de 23 ans, qui a récemment été victime de negrophobie en se voyant effacée d’une photo prise avec Greta Thumberg et d’autres jeunes militants.

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