La Tunisie orchestre un génocide contre les personnes noires et les femmes sont celles qui en souffrent le plus.
Dans un contexte socio-économique, le meilleur moyen pour un dirigeant fasciste et incompétent de se déresponsabiliser du dysfonctionnement de son gouvernement est de propager la haine en accablant les personnes marginalisées.
Le président Kaïs Saïed ne déroge pas à cette règle puisque, depuis quelques mois déjà, il attribue un caractère criminel aux personnes migrantes et appuie sa théorie du grand remplacement en accusant les réfugié-e-s de voler les offres d’emplois des autochtones. Cette stratégie a fait son effet sur la population qui s’est instantanément acharnée sur les réfugié•e•s d’Afrique subsaharienne forçant ainsi une grande majorité à prendre la fuite.
La Tunisie s’insurge contre les réfugiées, et ce, alors que le 25 avril dernier la Banque Mondial publiait un rapport affirmant que des pays comme la Tunisie, le Mexique, la Thaïlande, et la Turquie pourraient bientôt avoir besoin de plus de travailleurs étrangers pour assurer leur économies car leur population n’augmente plus.
La Tunisie est passé d’un état exerçant des oppressions raciste à un pays génocidaire lorsque le 28 juillet 2023, une député déclarait au parlement qu’elle aurait voulu être H!tler. Des déclarations qui se font entendre pendant que sont opérées des déportations forcées des personnes noires vers le désert tuniso-libyen.
Si déjà les autochtones tunisiennes noires dénoncent le harcèlement de rue et l’hypersexualisation dont elles sont victimes, depuis plusieurs mois des images violentes montrent des hommes tunisiens organiser des vi0ls collectifs sur des femmes migrantes noires et leurs petites filles avant que celles-ci ne soient abandonnées dans le désert.
Politique migratoire mondiale
Rappelons-le, le 10 décembre 2018 suite à une Conférence intergouvernementale, les États membres des Nations Unies adoptaient le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » reconnaissant ainsi pour la première fois la migration comme étant un phénomène mondial durable qui ne peut être mieux contrôlé et organisé que sur la base d’une coopération transfrontalière.
Quelques jours plus tard, le 17 décembre 2018, les mêmes États membres des Nations Unies approuvent le Pacte mondial sur les réfugiés , un pacte ayant pour but de renforcer la coopération internationale et de promouvoir la solidarité entre les États, afin d’améliorer la situation des réfugiés et d’assurer leur prise en charge.
Malgré ces pactes, la Tunisie, pourtant membre des Nations Unies, procède actuelement à un génocide contre réfugié•e•s noir•e•s en détresse. Le mardi 15 août, à l’occasion de la fête de l’Assomption, des catholiques ont défilé dans les rues de Tunis pour faire passer le message qu’il est possible de cohabiter dans la paix et faire cesser toutes formes de violences.
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